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Le bourrichon
6 mai 2019

Répondre à Onfray

Quant à l’action de l’Etat lui-même, elle s’adresse à tout le monde : police, éducation, défense nationale ou équipement, ces fonctions sont remplies au bénéfice de tous, sans préférence pour les étrangers. Onfray énumère un certain nombre de catégories selon lui abandonnées au profit des étrangers. Là encore les faits le contredisent. Ils souffrent mais personne ne peut dire qu’ils sont «abandonnés». Les dernières manifestations d’éleveurs ont débouché sur des aides substantielles versées par l’Etat, c’est-à-dire par les autres contribuables, solidaire par ce truchement du malheur paysan. Le revenu des éleveurs est constitué pour bonne partie de subventions versées par l’Europe ou par l’Etat français. La profession d’agriculteur est cogérée par les agriculteurs eux-mêmes, qui obtiennent des pouvoirs publics protections, aides et prêt à bas taux. Le salon de l’Agriculture est le passage obligé de toute la classe politique et il n’est pas un discours public qui ne rende hommage au rôle des agriculteurs dans la nation. Il a créé en avril dernier le rôle-titre de Caravaggio, opéra de Suzanne Giraud sur un livret de Dominique Fernandez. De nouvelles collaborations sont à venir très prochainement, avec le Freiburger Barockorchester, Appolo’s Fire, Anima Eterna ou encore le Venice Baroque Orchestra. En 2002, il a fondé l’Ensemble Artaserse, qui se produit partout en Europe. Depuis plusieurs années, Philippe Jaroussky entretient, pour ses disques-récitals, des relations très étroites avec son label, pour lequel il a signé des disques qui ont tous reçu de nombreuses distinctions. Signalons l’album Heroes (airs d’opéras de Vivaldi) avec l’Ensemble Matheus - Disque d’Or en 2007, récompensé par un Diapason d’Or, un 10 de Classica-Répertoire, Choc du Monde de la Musique, Gramophone Award, Timbre de Platine d’Opéra International etc. Le CD Hommage à Carestini a été élu Disque de l’Année aux Victoires de la Musique 2008 et au Midem Classical Awards en 2009 et a reçu le 10 de Classica-Répertoire ainsi que le Timbre de Diamant d’Opéra Magazine. Mais ça me faisait chier. Je voulais travailler dans la grande presse moi.» Il insiste sur les trois derniers mots. «J’avais la réputation d’être un emmerdeur qui était capable de tout en interview ou en conférence de presse pour avoir les réponses qu’il voulait. Lui, ce qu'il voulait faire, c'est du reportage de guerre. Sans succès. Il atterrit finalement dans le parti de François Bayrou. Sur le papier, il est assistant parlementaire du député Ambroise Guellec et du sénateur Jean-Jacques Hyest. Dans les faits, il dit être «une machine à pisser des articles» pour le bimensuel Démocratie Moderne. «J’écrivais 90% des papiers qui étaient dedans. Une autre fille qui y travaillait écrivait des articles à droite à gauche mais c’était plus laborieux pour elle quoi. Elle en écrivait un, j’en écrivais cinq», se vante-t-il alors que la patronne du bar amène les boissons. Les prises de conscience - tardives - de certains n’y changeront rien. Cette politique du déni s’est progressivement installée au fur et à mesure de l’islamisation d’une frange importante des Français musulmans. Elle se traduit par exemple, par le fait que le procureur Molins, autrefois chargé de la lutte antiterroriste, ne caractérisait jamais les tueurs comme des terroristes islamistes mais comme des « déséquilibrés ». La psychiatrisation de la violence islamiste est un déni. Et ce déni a eu pour corollaire une répression de la liberté d’expression. Tout journaliste ou intellectuel qui tentait de replacer le débat de l’islam ou de l’immigration sur le terrain politique était taxé de racisme et envoyé devant un juge. Cela dit, que deux journalistes du Monde regardent soudain la réalité en face me procure un grand soulagement personnel. Grâce au Monde, dans les dîners en ville, il sera possible d’émettre une pensée hérétique sur l’immigration ou l’islam sans être traité de raciste. Dans le meilleur des cas, les actions des deux ministres s’annuleront l’une l’autre. C’est déjà un progrès ! Pour rester dans l’actualité, que vous inspire la nomination du tandem Castaner - Nunez au ministère de l’Intérieur ? Si Robespierre et Napoléon se sont réclamés des idées libérales, on ne peut pas en blâmer Locke ou Montesquieu qui les ont émises, mais Rousseau qui les a dévoyées. De toute façon, tous les aspirants au pouvoir ont utilisé les idées de leur temps, libérales ou autres, pour y parvenir et se comporter ensuite en tyrans. L’État maastrichtien… impose le libéralisme (que je définis comme le régime dans lequel le marché fait la loi). Onfray postule une définition du marché tout aussi fautive que sa définition du libéralisme. Que dit Wikipedia ? « Le marché est le lieu réel ou fictif de rencontre entre l’offre et la demande pour un bien ou un service. » Un lieu donc, où des gens proposent d’échanger des choses qu’ils ont contre des choses qu’ils désirent, en espérant y rencontrer d’autres gens qui veulent faire l’échange inverse. Mais est-ce toujours vrai ? On dit de lui, aujourd’hui, qu’il est l’un des hommes forts de la « Macronie » et c’est peut-être flatteur, mais vraiment réducteur quand on pense à sa vie politique. Le président du MoDem et maire de Pau, François Bayrou s’est installé au micro de Questions politiques. N’hésitez pas à intervenir sur l’Appli France Inter ou les réseaux sociaux, avec le mot-clé : « Questions pol ». Bonjour et bienvenue, François Bayrou. François BAYROU. - Bonjour. Merci d’avoir accepté notre invitation. Beaucoup de sujets sur lesquels nous voulions vous entendre. À mes côtés, pour vous interroger, la « dream team » de Questions politiques : Nathalie Saint-Cricq, Ali Baddou, Françoise FRESSOZ et Carine Bécard. Question d’actualité, ce vote historique en Nouvelle-Calédonie, François Bayrou, 165 ans après la prise de l’archipel par la France, très large victoire du non à l’indépendance qui se profile. En effet, par un étrange concours de circonstances, dès le 04 aout 2007, son neveu gendarme est venu visiter de sa part Madame L. M à l’Hôtel ABO PALACE pour la harceler et lui annoncer des mesures vexatoires. Madame SOUDAN-NONAULT appelât alors sur le portable de Madame L. M pour lui dire « M. Le Ministre me dit que vous avez fui l’hôtel en pleine nuit. ». Madame L. M terrorisée, refusât de lui répondre précisément. Ensuite, un des cousins de Madame SOUDAN-NONAULT qui travaille à la Police Nationale est allé interroger le réceptionniste de l’hôtel où Madame L. M avait ses habitudes à BRAZZAVILLE, en le menaçant de prison. Ce Monsieur qui s’est présenté sous le nom Théophile a dit qu’il retrouverait Madame L. M et que la police était à sa recherche. Madame SASSOU NGUESSO, est alors intervenue personnellement pour que les illégales poursuites à l’encontre de Madame L. M cessent ainsi que pour demander que soient enfin payés ses arriérés de salaires. Le Général NDENGUE avait donc été requis par la Première Dame pour régler ce problème. Il avait fixé un rendez-vous de négociation à l’hôtel Olympic de BRAZZAVILLE et Monsieur IBOVI n’est pas venu.

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