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Le bourrichon
18 avril 2018

Modèle pour un futur crash inévitable

Le deal de la Nordbank HSH pourrait être le modèle pour un futur crash inévitable de la bulle financière: les gens sans scrupules, «influencés» par la haute finance, les banquiers télécommandés ou même corrompus et les politiciens de la finance ont depuis longtemps constitué – au rebours de toutes les réglementations bancaires, financières et nationales – des montagnes d’emprunts ou de dettes plus maîtrisables (le volume des transactions est de 600 milliards de dollars, les dettes de 200 milliards, le PIB mondial brut par contre, de 80 milliards). Si cette bulle éclate, • la dévaluation nécessaire (réforme monétaire) dépouillerait les créanciers privés dans le monde entier, mais par contre désendetterait les banques centrales (avant tout la FED), • le bien-être apparent fondé sur l’argent virtuel s’écroulerait dans les pays endettés (Obama: «On doit comprendre qu’une bonne partie de cette richesse était illusoire dès l’origine.»), la population des Etats débiteurs ruinés par la haute finance s’appauvrirait, les banques privées malmenées par l’explosion de la masse monétaire éclateraient, de nombreux pays surendettés seraient entrainés vers la faillite, mais la haute finance sortirait de ce crash en pleine forme, non seulement parce que de cette façon elle pourrait se désendetter (réforme monétaire), mais aussi parce qu’en temps utile elle aurait fait en sorte qu’en Europe, par exemple, il ne se produise pas de banqueroute au niveau d’un Etat en particulier, mais que toute l’Union européenne se retrouve en banqueroute (à cause des emprunts, des dispositions en matière de responsabilités, d’unions financières, de l’MES). Ainsi le crash servirait, comme en 1929, à concentrer encore plus d’actifs entre les mains du syndicat de la finance américaine. Ce dernier, comme en 1929, sortirait à l’avenir à nouveau gagnant du grand crash financier mondial, ayant augmenté sa prospérité réelle (moins les dettes monétaires).

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